Dans le Livre du Ciel, le 15 novembre 1918 (tome 12), Jésus révèle à Luisa Piccarreta la différence entre celui qui se préoccupe de sa propre sanctification et celui qui met toute son énergie à réparer et à sauver des âmes. Voyez-vous-même : « Je m’interrogeais sur ce qui est le mieux: s’occuper de se sanctifier soi-même ou ne s’occuper que de réparer et de sauver des âmes aux côtés de Jésus. Jésus béni me dit: «Ma fille, l’âme qui ne fait rien d’autre que de réparer pour les péchés et de travailler au salut des âmes vit aux dépens de ma sainteté. Elle se fait l’écho de mes ardents battements de cœur et je perçois en elle les caractéristiques de mon Humanité. Fou d’amour pour elle, je la fais vivre aux crochets de ma sainteté, de mes désirs, de mon Amour, de ma force, de mon Sang, de mes Plaies, etc. Je peux dire que je mets à sa disposition ma sainteté, sachant qu’elle ne veut rien d’autre que ce que je veux.
«Par contre, l’âme qui se préoccupe surtout de se sanctifier vit aux dépens de sa propre sainteté, de sa propre force et de son propre amour. Oh! Comme elle grandit misérablement! Elle sent tout le poids de sa misère et se bat continuellement contre elle-même.
Mais l’âme qui se tient accrochée à ma sainteté vit en paix avec elle-même et avec moi. Son chemin est paisible. Je veille sur ses pensées et sur chaque fibre de son cœur. Je veille jalousement à ce que chacune de ses fibres ne se soucie que des âmes et soit toujours immergée en moi. Ne ressens-tu pas la jalousie que j’ai pour toi?»
L’enseignement est clair, sa Volonté, c’est le Salut de nos frères et sœurs, et son désir ardent est que tous y participent. Ainsi le mobile de chacune de nos actions, de nos joies ou de nos croix, est que toutes les âmes soient sauvées. Dans ce temps de tempête, rejoignons ce désir du Seigneur en nous investissant quotidiennement pour cela.
Par exemple en mettant en place dans nos vies la pratique habituelle des œuvres de miséricorde corporelle et des œuvres de miséricorde spirituelle. Puisque notre prochain peut être touché par la misère dans son âme comme dans son corps :
Œuvres de miséricorde corporelle : donner à manger à ceux qui ont faim ; donner à boire à ceux qui ont soif ; vêtir ceux qui sont nus ; loger les pèlerins ; visiter les malades ; visiter les prisonniers ; ensevelir les morts.
Œuvres de miséricorde spirituelle : conseiller ceux qui doutent ; enseigner ceux qui sont ignorants ; réprimander les pécheurs ; consoler les affligés ; pardonner les offenses ; supporter patiemment les personnes importunes ; prier Dieu pour les vivants et pour les morts.
Puisque c’est la volonté de Dieu, vu le nombre immense des personnes qui ne connaissent pas Dieu, nous avons mis la paroisse en mission depuis septembre dernier. Plusieurs d’entre vous se sont lancés pour porter à leurs frères et sœurs l’Évangile de Vie, mais cela ne suffit pas à la tâche, il faut que tous, se sentent concernés et décident de s’investir pour le Salut du prochain : soit dans la Mission elle-même, soit dans l’Adoration et la Prière pour soutenir la Mission, soit dans les œuvres de miséricorde en s’investissant dans les services de la paroisse par exemple.
C’est tous ensemble que l’on doit porter l’Évangile !
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